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Le deuil est un sujet auquel nous faisons tous face. Il n’en reste pas moins délicat, sensible et parfois même tabou.

Il constitue une étape importante de la vie, que tout le monde traverse à un moment ou à un autre.
En psychogénéalogie, il peut prendre une signification particulière. Son processus permet notamment une libération de nos bagages familiaux, de nos mémoires transgénérationnelles.

 

Le deuil

Tout d’abord, il est important de se rappeler que le deuil n’est pas seulement une question de perte physique d’une personne. Il peut également s’agir de la perte d’une relation, d’un travail ou d’une situation.

La psychogénéalogie nous montre que les deuils sont nécessaires à la perpétuation de la vie. Principalement lorsqu’ils sont liés à la mort, mais pas uniquement. Comme je vous le dis souvent, “si nos ancêtres n’avaient pas été là, nous ne le serions pas non plus”. La nature, avec ses cycles, nous prouve également chaque année la nécessité de faire le deuil de certains éléments pour mieux reprendre vie ensuite.
Ces pertes peuvent réveiller des racines profondes dans notre histoire familiale, qui se sont transmises insidieusement de génération en génération.

 

Son vécu

Ensuite, la manière dont les deuils sont vécus dépend de chacun. Il est important de comprendre que chaque famille a son propre système de croyances et de valeurs qui peut également l’influencer.
Par exemples, certaines cultures peuvent avoir des rituels spécifiques pour honorer leurs morts, tandis que d’autres peuvent avoir des croyances sur l’existence d’un au-delà. Dans les sociétés occidentales, dont les traces judéo-chrétiennes restent marquées, les funérailles demeurent importantes dans le cheminement d’un deuil. Au Mexique, la vie du défunt est célébrée par des festivités colorées. 

La psychogénéalogie peut aider à comprendre les différentes étapes du deuil et à les traverser de manière plus consciente.

 

Les étapes

Pour rappel, nous traversons tous plusieurs étapes lors d’un deuil.
Celles-ci ne sont pas forcément vécues chronologiquement.

  • Le choc
  • Le déni
  • La colère
  • La tristesse
  • La résignation
  • L’acceptation
  • La reconstruction

Par exemple, le déni peut être un comportement familial répété qui nous empêche de faire face à la réalité. Il a pu survenir à la suite d’une rupture, d’une maladie ou d’un événement inexpliqué et qui tend à se reproduire, malgré qu’il s’agisse de situations différentes. Le déni est marqué comme le comportement à adopter lorsque cela devient compliqué. La colère quant à elle peut être liée à des conflits familiaux non résolus qui refont surface lors d’une période de deuil.

 

Le deuil comme apprentissage de la vie

Lorsque vous y êtes confrontés, il est possible de libérer vos mémoires transgénérationnelles associées à la perte et de guérir les schémas comportementaux qui y sont liés.

 

Transmission

La libération vous permet premièrement de vous éviter de transmettre inconsciemment à vos descendants votre vécu du deuil.

Par exemple, une veuve ayant perdu son mari à la guerre et n’ayant jamais pu aimer à nouveau un autre homme pourra transmettre à sa descendance la croyance que le vrai amour est inaccessible.

 

Libération

Ce processus de nettoyage, de guérison, vous permet également de libérer les générations passées et futures des transmissions inconscientes de votre famille liées au deuil.

Par exemple, un deuil qui aurait amené une perte financière dans une famille ravivera cette blessure lors des futurs deuils. Au même titre, l’argent pourra être associé au deuil et cela ne permettra pas à la famille d’accéder à l’abondance financière.

 

Le deuil ne serait-il pas un apprentissage pour nous permettre de vivre et d’exister pleinement ? 

 

Je vous renvoie à mon article « Comment honorer nos ancêtres » pour découvrir quelques rituels pour honorer nos ancêtres. C’est une étape essentielle à la libération de nos mémoires familiales.

 

Et si vous êtes intéréssé.e.s par la question du manque, je vous invite à vous inscrire à la conférence-débat :

 » Le manque – Comment les deuils affectent une famille et ses membres ? « 

 

De plus, je vous conseille vivement de rencontrer Charlène de Holiatma, experte en résilience, si le sujet du deuil vous touche d’une quelconque manière.
Son podcast « Holi-Thanato » verra bientôt le jour et j’aurai le plaisir d’y participer prochainement.   

 

Avec tout mon amour,
Aurélie