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Á l’heure où la différence fait débat, quel est votre point de vue sur ce sujet ?
Êtes-vous prêts à vous demander si nous sommes réellement si différents ?

C’est un article fait de réflexions personnelles pour nous pousser à réfléchir au delà des mots et revenir à l’essentiel ;

Qui sommes-nous vraiment ?

 

La différence

 

La notion de différence a beaucoup évolué avec le temps.
Être différent a longtemps mené à de la discrimination, en catégorisant radicalement. J’imagine qu’il n’est pas nécessaire de vous rappeler les dommages qu’ont créé l’antisémitisme ou encore l’esclavagisme.
Elle a ensuite été mise en avant. L’extravagance des années 70′ l’a démontré à plusieurs égards.
Depuis lors, la société tend à un certain équilibre précaire dans lequel on ne sait pas ou plus que faire de cette notion.

Á titre indicatif, la différence est défini comme une absence d’identité, de similitude entre des choses, des personnes ; caractère qui les distingue l’une de l’autre (Larousse).
Il s’agit donc d’une notion identitaire, basée sur des similitudes et des distinctions.

 

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Un autre regard

 

Comme je le disais dans un article précédent relatif au regard qu’on porte sur les événements, celui-ci a un impact considérable sur nos ressentis et la manière dont on appréhende la vie.

Je vous propose donc un autre regard sur la différence pour élargir votre champ des possibles ;

 

Les étiquettes

 

La diversité est essentielle et nos différences sont incontestablement des forces qui font de ce monde une réelle richesse.

Nous sommes tous des Êtres uniques.
Mais pourtant, on voit apparaitre de plus en plus d’étiquettes, mettant en avant le fait que nous soyons différents :

Haut potentiel – hypersensible – hyperactif – personnalité zèbre – enfant arc-en-ciel – personnalité borderline – …

 

Pour qui ? Pour quoi ?

 

Aujourd’hui, je me demande sincèrement pourquoi faut-il catégoriser chaque comportement, chaque potentialité, chaque singularité.

Peut-être parce que cela rassure ; entrer dans une norme, se dire qu’on n’est pas seul.
Peut-être parce que ça offre d’autres possibilités et que, nommer des ressentis ou des sensations les rendent moins inconfortables ou étrangères.

La seule raison qui me semble essentielle et sans discussion possible est que cela vous fasse du bien !

Et il est vrai que faire partie d’une communauté, d’un groupe de personnes ayant certaines caractéristiques communes aux nôtres peut être bénéfique.
Mais cela doit-il aller au delà ? Devons-nous à nouveau tomber dans des extrêmes ? Parce que, finalement, si on ne fait partie d’aucune catégorie, cela pose-t-il une question sur notre identité ?

Ne pouvons-nous pas simplement Être nous-même ?
Avec nos qualités et nos défauts ? Nos parts d’ombre et de lumière ? Nos caractéristiques propres qui font de nous des Êtres uniques ?

En quoi un diagnostic – un mot – permettrai-il de vous identifier ?
Car ces étiquettes sont effectivement créées pour nous identifier, en tout ou en partie.

Pour vous donner un exemple concret, il m’est arrivé à plusieurs reprises que des personnes se présentent à moi en me disant :  » Je vous préviens, je suis bipolaire « .
Pensez-vous vraiment que ces personnes ne sont que bipolaire ?
Personnellement, je vois en eux : un homme/une femme, parfois une mère, l’enfant de ses parents,… (et je pourrai vous citer un tas d’autres caractéristiques).

 

Votre identité

 

Vous l’aurez surement compris, cette thématique de la différence amène beaucoup de questions et beaucoup de réponses possibles.
Comme souvent me direz-vous puisque l’idée est d’ouvrir le champ des possibles…

 

Au même titre que votre passé ne doit pas déterminé votre futur,
Qui vous êtes n’est pas déterminé par ce que vous faites, ni par ce que quelqu’un d’autre a dit que vous étiez !

 

Votre identité est bien plus que des caractéristiques ou des mots extérieurs.

 

Les moutons noirs

 

Les « moutons noirs » d’une famille sont en fait des libérateurs de leur arbre généalogique.
Les membres de la famille qui ne s’adaptent pas aux règles ou aux traditions familiales, ceux qui cherchent constamment à révolutionner les croyances, ceux qui choisissent des routes contraires aux chemins tout tracés des lignées familiales, ceux qui sont critiqués, jugés et même rejetés, ceux-là sont appelés à libérer la famille des schémas répétitifs qui frustrent des générations entières.

Ces soi-disant « moutons noirs », ceux qui ne s’adaptent pas, ceux qui hurlent à la rébellion, en réalité, réparent, détoxifient et créent de nouvelles branches florissantes dans leur arbre généalogique… D’innombrables désirs non réalisés, de rêves inachevés ou de talents frustrés de nos ancêtres se manifestent à travers cette révolte.

Par inertie, l’arbre généalogique fera tout pour maintenir le cours castrant et toxique de son tronc, ce qui rendra la tâche du révolté difficile et conflictuelle…
Arrêtez de douter et prenez soin de votre ‘’rareté’’ comme étant la fleur la plus précieuse de votre arbre.

Vous êtes le rêve de tous vos ancêtres.

Bert Hellinger

 

A travers ce texte très évocateur pour moi, je lis la responsabilité individuelle de chacun d’entre nous à être ou à devenir un mouton noir.

 

En tant qu’Être unique, n’est-il pas de notre devoir d’être différent afin d’être libre
– de votre passé, de vos étiquettes, de vos croyances limitantes, de vos relations toxiques,…
de vos chaines qui vous empêchent d’être vous-même – ?

 

Sommes-nous si différents ?

 

Comment souhaitez-vous être qualifié ? C’est peut-être la seule vrai question à laquelle il faudrait réfléchir.

Et si le seul qualificatif qui nous correspond vraiment était celui d’être unique ?
Nous sommes donc tous unique ?
Alors, sommes-nous si différents puisque nous sommes tous uniques ?

Personnellement, je crois que nous sommes tous uniques et c’est ce qui fait notre différence !

 

Belle réflexion,

 

Aurélie.

 

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