Avez-vous déjà ressenti que vous n’étiez pas à votre place ?

Dans votre famille, dans un groupe d’ami.e.s, ou en société…

Ce sentiment peut avoir plusieurs origines, et aujourd’hui, nous explorons une piste en particulier : celle de la psychogénéalogie.

Avant tout, sachez que chacun a sa place.

Si nous sommes incarnés ici et maintenant, c’est que cela devait être ainsi.

L’énergie nécessaire pour que nous venions sur Terre est immense.

Elle implique :

• Nos parents,
• Nos grands-parents,
• Nos arrières-grands-parents.

Cela représente la force énergétique de 14 personnes ! Sans oublier les forces karmiques qui

peuvent aussi entrer en jeu.

À cela s’ajoute une autre réflexion : pensez à tous les ovules et spermatozoïdes qui n’ont pas fusionné avant le moment de votre conception. Vous pensez que c’est le fruit du hasard ? Certainement pas !

Chaque enfant est désiré. C’est la situation qui, parfois, ne l’est pas.

Malgré cette évidence, il arrive que nous ayons du mal à nous sentir à notre place.

La psychogénéalogie nous offre des pistes de compréhension.

Les fausses couches, interruptions volontaires de grossesse (IVG) ou décès prématurés dans l’histoire familiale peuvent avoir un impact sur notre positionnement.

Ces événements, qu’ils soient connus ou inconnus, influencent inconsciemment notre place dans la famille.

La première place que nous occupons est souvent celle au sein de notre famille et, plus précisément, dans notre fratrie.

Cela vaut également pour les enfants dits « uniques ».

Deux notions sont à prendre en compte :

▸ Le rang de conception :
il inclut toutes les conceptions dans la famille (fausses couches, avortements et décès compris).

▸ Le rang de fratrie :
il se base uniquement sur les enfants vivants.

Ces deux rangs peuvent diverger, et c’est souvent la source d’un sentiment d’étrangeté à sa place.

La place de numéro 1

Cette place revient au premier enfant (ou au quatrième, septième… dans les cycles de 3).

Le numéro 1 est souvent perçu comme un leader naturel, car il transforme le couple conjugal en couple parental.

Cette position implique un rôle de chef de famille.

La place de numéro 2

Le deuxième enfant (ou cinquième, huitième…) grandit avec la conscience qu’il n’est pas le premier.

Les premières fois des parents ne le concernent plus, ce qui le rend souvent très sociable.

La place de numéro 3

Le troisième enfant (ou sixième, neuvième…) doit construire sa place dans une fratrie où les deux premières sont déjà occupées.

Cela fait de lui un être créatif, souvent comparé au « vilain petit canard » qui se transforme en cygne.

Lorsqu’il y a eu des fausses couches, avortements ou décès précoces, votre rang de conception peut différer de votre rang de fratrie.

Cela peut créer une confusion sur votre rôle attendu et ressenti au sein de la famille.

De plus, un changement de rang de fratrie peut survenir en cas de décès dans la famille.

Ces modifications, souvent invisibles mais lourdes d’émotions, demandent des ajustements inconscients qui peuvent déséquilibrer la dynamique familiale.

C'est une thématique majeure qu'on aborde lors des accompagnements en psychogénéalogie.

Parce que, connaitre et être à sa place, nous permet de la prendre.

Je suis ce qu’on appelle un enfant unique.

Mais intra-utérus, j’avais un frère jumeau.

De plus, une fausse couche précoce a eu lieu avant ma conception.

• Rang de conception : Je suis numéro 3.
• Rang de fratrie : En tant qu’unique survivante, je suis perçue comme numéro 1, 2 et 3 à la fois.

Cette situation me demande d’assumer différents rôles en fonction des attentes de ma famille, mais c’est en embrassant pleinement ma place de numéro 3 que je peux être alignée avec moi-même.

J'ai une place de 3 et c'est à cette place que je me sens moi-même. Mais je joue le rôle du numéro 2 et du numéro 3.

Les rôles et places sont différents.

Connaître sa place permet de se positionner dans sa famille et dans ses relations.

Cela influence directement notre sentiment d’appartenance et notre équilibre personnel.