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La libération des mémoires transgénérationnelles est une étape essentielle que l’on réalise dans un travail personnel en psychogénéalogie.
Elle apporte plusieurs bénéfices que je vous propose d’explorer ensuite.

Dans cet article, relativement court, l’idée est que vous puissiez approfondir les notions qui font échos en vous. C’est pourquoi, je vous renvoie systématiquement vers d’autres pages, en fonction de ce que vous désirez explorer.

 

J’ai pour habitude de raconter l’histoire de l’orchidée pour expliquer que, peu importe nos racines, nous pouvons être une magnifique fleur.
Aujourd’hui, je vous renvoie vers une citation de Thich Nhat Hanh, relative à la fleur de lotus afin de vous expliquer le choix de l’illustration de cet article ;

« La plupart des gens ont peur de souffrir.
Or, la souffrance est comme la boue qui aide la fleur de lotus du bonheur à s’épanouir.
Sans boue, il ne peut y avoir de fleur de lotus. »

Sans pluie, il ne peut y avoir d’arc-en-ciel.

 

Avant de vous plonger dans le sujet des libérations des mémoires transgénérationnelles, je vous invite à lire cette prière Náhuatl qui reflète adéquatement, selon moi, le processus psychogénéalogique à travers lequel il nous est possible de nous libérer de nos mémoires transgénérationnelles ;



Retourner à nos origines pour retrouver nos racines

Je libère mes parents du sentiment qu’ils ont échoué avec moi.
Je libère mes enfants du besoin de me rendre fier, afin qu’ils puissent écrire leur propre chemin, selon leur cœur.
Je libère mon partenaire de l’obligation de me faire sentir complet. Je ne manque de rien en moi.
J’apprends avec tous les êtres qui m’entourent à travers le temps.
Je remercie mes grands-parents et mes ancêtres qui se sont réunis pour qu’aujourd’hui je respire la vie. Et je les libère des fautes du passé et des souhaits qu’ils n’ont pas exaucés, conscients qu’ils ont fait de leur mieux pour résoudre leurs situations, dans la conscience qu’ils avaient à ce moment-là.
Je les honore et je les aime.
Je mets mon âme à nu devant leurs yeux et c’est pourquoi ils savent que je ne cache ni ne dois rien, plus que d’être fidèle à moi-même et à ma propre existence en marchant avec la sagesse du cœur.
Je suis conscient que je réalise mon projet de vie, libre des loyautés familiales visibles et invisibles qui peuvent perturber ma paix et mon bonheur, qui sont mes plus grandes responsabilités.
Je renonce au rôle de sauveur, d’être celui qui unit ou qui comble les attentes des autres.
Et en apprenant par l’amour, je bénis mon essence et ma façon de m’exprimer, même s’il y a peut-être quelqu’un qui ne peut pas me comprendre.
Je me comprends, parce que moi seul ai vécu mon histoire ; parce que je me connais, je sais qui je suis, ce que je ressens, ce que je fais et pourquoi je le fais.
Je respecte et j’approuve.
J’honore la Divinité en moi et en vous.
Nous sommes libres.

Une prière traditionnelle Náhuatl – langue indigène du Mexique


 

Être et aimer

 

La libération des mémoires transgénérationnelles permet aux personnes de devenir pleinement elle-même ;
à Être et à aimer – à se connaître et à se re-connaitre.

Le processus diffère selon chacun, car nous sommes tous uniques.

Cependant, cela permet notamment :

Je vous invite vraiment à vous reconnecter à vos besoins, à votre intuition.
C’est le socle qui vous permettra ensuite d’entamer un travail de libération.

 

Belle découverte de vous-m’aime,

Aurélie.