La communication est un élément clé dans une famille.

Pourtant, elle peut se révéler complexe et prendre des formes variées : excessive, absente, silencieuse, grinçante, réfléchie, honnête, ou encore remplie de faux-semblants.

Elle peut évoluer avec le temps et les événements, influençant notre manière de percevoir et de vivre nos relations familiales.

Cet article aborde la différence entre les non-dits et les secrets de famille, ainsi que l’impact de ces dynamiques sur les liens familiaux.

Une sorcière est traditionnellement définie comme une femme pratiquant la sorcellerie et la magie.

Longtemps associées à des pactes avec le diable, les sorcières ont été persécutées à partir du Moyen Âge, perçues comme une menace par l’Église.

Entre le 14ᵉ et le 16ᵉ siècle, on estime à 110 000 le nombre de procès intentés et à 60 000 les condamnations à mort.

Les sorcières, souvent issues des classes populaires, incarnaient un défi à l’ordre social.

Cette chasse aux sorcières, qui débuta après l’expulsion des Juifs d’Europe, reflète un besoin sociétal de trouver des boucs émissaires.

La coiffe imposée aux Juifs s’est transformée en le fameux chapeau pointu des sorcières, devenues la nouvelle cible des persécutions.

Dans les années 70, les mouvements féministes ont réhabilité leur image, en faisant des sorcières un symbole de résistance et d’émancipation face aux oppressions.

Aujourd’hui, elles représentent la femme qui refuse la soumission, qui revendique sa liberté et sa différence.

À noter : les premières cibles des chasses aux sorcières étaient souvent des avorteuses, condamnées pour infanticide, ce qui nous amène naturellement à notre prochain portrait.

Le non-dit

Un non-dit correspond à une information non communiquée ouvertement. Il n’est pas nécessairement intentionnel et peut sembler anodin au départ.

Cependant, avec le temps, il peut prendre de l’ampleur et devenir un secret de famille.

Le secret de famille

Un secret de famille, en revanche, implique une dissimulation intentionnelle. Il est souvent motivé par un sentiment de honte, de peur ou de culpabilité et concerne des sujets tabous accompagnés d’émotions négatives.

La réponse n’est ni totalement affirmative, ni totalement négative.

Il est essentiel de considérer que :

• Tout le monde n’est pas prêt à entendre certaines vérités.
• Le message doit être adapté à son destinataire (enfant ou adulte).

Trouver un équilibre est primordial, tout comme s’assurer que l’émotion liée au message soit gérée avec soin.

1. Se pencher sur sa propre communication

• Comment formulons-nous nos messages ?
• Notre communication verbale et non verbale est-elle alignée ?
• Adaptée-t-on notre ton et nos mots à notre interlocuteur ?

2. Améliorer sa capacité à recevoir un message

• Sommes-nous prêts à entendre ce qui est dit ?
• Avons-nous besoin de temps pour digérer une information avant d’y répondre ?

Une communication équilibrée repose sur cette double responsabilité : émettre un message clair et respectueux, tout en étant réceptif.

3. Faire face aux secrets de famille

• Si un secret est découvert, es-tu prêt à l’explorer ?
• Quel est le meilleur moyen de le partager, si nécessaire, et avec qui ?

La communication familiale est un élément complexe mais fondamental.

Travailler sur nos propres modes de communication peut contribuer à résoudre des conflits et à dénouer des non-dits ou des secrets de famille.