top of page
Photo du rédacteurAurélie

La peur du manque



Qui n’a jamais eu peur de manquer ?La peur du manque : de temps, d’argent, d’amour, de nourriture,…


Je vous propose ici une approche particulière pour analyser cette peur et pouvoir s’en libérer.


La question que je vous invite à vous poser tout au long de votre lecture est : à quoi cela vous renvoie-t-il réellement ?

 

Notions essentielles

 

La peur du manque fait référence aux deux notions qu’elle intègre ;

 

  • La peur

  • Le manque


Il me semble essentiel de revenir rapidement à leurs essences avant d’approfondir le sujet.

 

La peur

 

La peur est une émotion archaïque de base, liée à nos mécanismes de survie. Elle survient en cas de perception d’un danger, dont l’élément déclencheur peut être interne ou externe.


Cela veut donc dire que nous avons tous « la peur » en nous.Le film Vice-Versa met en scène nos émotions. Je le trouve à ce sujet assez réaliste et révélateur.

Le déclenchement de la peur dépend donc de notre propre perception. Cela explique pourquoi nous avons tous des peurs différentes.


La peur fait donc partie de nous et nous ne pouvons nous en défaire.Par contre, identifier ce qui la déclenche permettra de l’accueillir différemment.

C’est là que se situe le travail.




 Le manque

 

Le manque peut être défini comme une insuffisance ou une absence de ce qui serait nécessaire, par rapport à nos besoins.C’est un sentiment, un ressenti.

Il est donc subjectif et personnel.

C’est pourquoi je vous invite à vous interroger sur la cause du manque.




 

 

La peur du manque

 

La peur du manque est donc une émotion qui fait partie de nous, qui est déclenchée par un ressenti personnel face à un manque.

Vous l’aurez compris, il n’existe donc pas une réponse unique et universelle à la question de départ : à quoi cela nous renvoie-t-il réellement ?Toutefois, certaines clés permettent de l’appréhender.

Pour vous l’expliquer, prenons l’exemple de la peur de manquer de temps.

 

La peur de manquer de temps

 

La peur de manquer de temps est très présente actuellement, davantage encore dans les sociétés occidentales.




Le temps

 

Notre vision linéaire de la notion de temps, avec un début et une fin, est un premier axe qui pourrait expliquer cette peur. Beaucoup pense ainsi que courir après le temps leur permettra de l’allonger. C’est évidement une douce illusion car le temps n’est pas extensible.A cela s’ajoute les dictats des temps modernes : toujours plus, efficacité, rendement,… J’imagine que vous voyez de quoi je parle.

De plus, cette course effrénée nous pousse à penser futur.Notre conscience est ainsi projetée dans le futur avant même que nous vivions le présent.


C’est comme s’il y avait une fuite dans le futur pour échapper au présent.Un point d’attention cependant; cela ne veut pas dire que la visualisation ne peut pas être intéressante et adéquate. Mais elle nécessite d’abord un ancrage dans le présent.

A cela s’ajoute évidemment la relativité du temps, à savoir comment celui-ci est vécu.Personnellement, le temps d’attente avant d’ouvrir un cadeau de Noël (qui m’attend sous le sapin depuis tellement longtemps!) ou quand j’attends un avion avant de partir en vacances me parait être une éternité. Alors que les repas de Noël et les vacances passent toujours trop vite !

Je suis sûre que vous avez toutes et tous ce genre d’exemples.


Bref, ça ne nous facilite pas la tâche dans l’appréhension de cette notion !Voyons donc comment l’analyser par nos propres moyens et, pourquoi pas, la limiter, voire la libérer.



La source du manque

 

La source du manque est souvent construite sur base de nos croyances. Mais d’où viennent-elles ? Les identifier permet d’aller plus loin dans le processus vers la libération.


Nus pouvons premièrement nous pencher sur la vision des sociétés orientales.

Il est toujours intéressant d’appréhender une notion sous différents angles et l’histoire de l’Humanité nous apprend beaucoup.En Orient, la vie – et la notion de temps – est davantage perçue comme circulaire.


C’est-à-dire comme une spirale élévatrice, en fonction des étapes de la vie.Le temps est accueilli tel qu’il est. Cela permet peut-être de mieux le vivre. C’est en tout cas ce que nous pousse à expérimenter la méditation, la pleine conscience et d’autres techniques pour vivre dans  » l’ici et maintenant « .


Un citation du Dalaï Lama m’est très inspirante sur ce sujet :


Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire.Ils s’appellent hier et demain.Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre.

 

Nous pouvons également envisager différentes hypothèses psychogénéalogiques :


  • Une naissance prématurée

  • Le décès d’un membre de notre famille, parti  » trop tôt  » (enfant – adolescent – jeune adulte)

  • Un ancêtre n’ayant pas pu accomplir tout ce qu’il aurait voulu dans sa vie

  • Une nécessité de fuir dans l’histoire familiale (une guerre, par exemple)


Il existe beaucoup d’hypothèses probables.C’est à vous de vous demander si votre peur vous appartient ou non ?


Le Lapin blanc d’Alice


Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au Lapin Blanc dans  » Alice aux Pays des Merveilles » en écrivant cet exemple ;

Dès le début de l’histoire, le caractère pressé du lapin blanc est mis en avant, avec sa fameuse réplique  » Je suis en retard, en retard, en retard « .Symboliquement, le lapin est un animal de proie, sa meilleur défense est donc la fuite, elle-même produite par sa peur archaïque face aux potentiels prédateurs.


Ce lapin est toujours inquiet d’être en retard ; il a peur de manquer de temps, raison pour laquelle il court (après le temps).


Le lapin est par ailleurs le symbole de la flegme britannique ; cette aptitude à rester calme et détaché, en toute circonstance.

Notre vision dépend donc bien de notre point vue.


L’abondance

 

Qu’est-ce que l’abondance vient faire là ?

J’ai eu quelques difficultés à trouver l’inverse de « la peur du manque ».En réalité, j’étais probablement confrontée à mes propres croyances et représentations sur le sujet.Donc, pour être exacte, dans le dictionnaire des antonymes, vous trouverez plus exactement ; le courage de l’abondance.

D’une certaine manière cela nous amènerait à accueillir l’idée que l’accueil et l’acception de l’abondance est LA clé pour nous libérer de nos peurs.

 

Parce que ni le passé, ni le futur ne devraient avoir cet impact sur vous ! (Rappelez-vous la citation du Dalaï Lama)Aujourd’hui, il vous est possible de vous libérer de cela ;

  • Observer sous différents angles la notion du manque (l’argent, la nourriture, l’amour,…), comme explicité pour le manque de temps ,

  • Envisager les possibilités de la source qui a créé ce manque.





Et si vous voulez en savoir davantage sur les mémoires transgénérationnelles qui provoquent cette peur du manque en vous, n’hésitez pas à me contacter

Aurélie.


 

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page